Claude LMP
by on 15 December, 11:22 am
970 views

 

Ici l’Ombre ! France des Lumières, sors de ce corps… d’armée que je ne saurais plus voir !

Les Français sont décidément fâchés avec leur liberté…Et ce ne sont pas des lendemains de fête de la Victoire en Europe de nos Maitres anglosaxons  qui devrait pouvoir y changer grand-chose…Si Libération il y eut, ce fut celle avant tout qui consista à faire passer le Français des mains d’un Maréchal hautement collaborationniste avec le Maitre Allemand, à celles d’un Général qui ne dut sa résistance qu’à l’hospitalité plus qu’intéressée du Royaume Uni et des Etats-Unis.  

Yalta étant passé par là, les trois Ogres : Staline, Roosevelt, Churchill, se partagèrent ensuite  le Monde,  et le petit Général s’en alla rejoindre les non-alignés, échangeant sa non-participation à l’Otan contre une entrée dans l’Europe allemande.

La belle affaire me direz-vous, mais l’Ami américain ne travaillant jamais pour rien, vint ensuite le dépeçage de l’Empire français dit colonial,  et la vente par le petit Général,  au plus offrants, des joyaux Africains, Asiatiques et Moyen Orientaux…Comme on peut le voir sous couvert de ces  quelques lignes l’histoire des Français avec leur armée est une longue histoire d’amour et de désamour, sans parler du renégat Général Boulanger ou de l’auguste  Napoléon Bonaparte dont il est beaucoup question ces derniers jours.

La « Grande muette » ne le resta jamais longtemps, dès qu’il s’est agi de s’immiscer dans la vie politique du pays France, on en avait juste un peu perdu l’habitude ces dernières années. Il faut dire que du Général Franco au Général Pinochet, la Gauche mondialiste mitterrandienne n’avait jamais  de mots assez durs, pour conspuer tout ce qui pouvait de loin ou de près ressembler à un uniforme, préférant de près comme de loin, agir sous couvert des services spéciaux, pour des missions dites « humanitaires » visant à répandre l’OGM démocratique dans des pays qui n’en avaient visiblement strictement rien à faire.

C’est ainsi que sans surprise, témoignant d’un changement de règne sur fond de changement d’époque, et s’inquiétant sans doute du règlement de sa solde, un quarteron de généraux à la retraite, bientôt rejoint par bon nombre d’officiers sans réserve, émet ces derniers jours dans une Tribune de presse subventionnée ses doutes quant à la suite des évènements de la Planète France où plus rien ne semble tourner rond. Du genre : « Aux armes citoyens, la Patrie est en danger, Français réveille-toi, ton pays fout le camp ». Rien de nouveau me direz-vous sous le soleil « abrutissant » de la rhétorique, à ceci près que le message semble trouver un écho plus que favorable chez bon nombre de nos concitoyens qui y voient là peut être enfin, un moyen de remettre les pendules à l’heure de cette « damnée » mondialisation, face à une immigration devenue pléthorique et raciste, et confronté à un contexte sanitaire plus qu’oppressant parce qu’oppressif.

Alors me direz-vous, quitte à vivre tous les jours l’urgence sanitaire sur fond d’urgence terroriste, le tout agrémenté d’un couvre-feu rappelant les heures dites « les plus sombres de notre histoire », et puisque nous sommes en guerre, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout des choses, et sans remettre à un véritable Chef de guerre en lieu et place de l’ectoplasme mondialiste Macron.

Ma réponse est toute simple : parce que la Liberté  ne se négocie pas, surtout face à des Képis qui bénéficient de l’avantage d’avoir des armes automatiques, et un entrainement au maniement de ces dernières. Ceux qui comme moi auront eu affaire aux forces de Gendarmerie durant cette dernière année « covidienne » savent de quoi il en retourne, et ce qu’il peut en couter à un quidam désarmé (Je ne donne pas cher non plus de la peau de celui qui se trouvera en possession de ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une arme) . Qui pourrait espérer la moindre mansuétude d’un « sbire » payé pour faire appliquer les lois iniques d’un gouvernement élu par une minorité. Que celui-ci soit civil ou militaire ne me semble pas pouvoir changer la donne. Tant qu’un Etat à le monopole de la violence, sans aucun contrepouvoir, il peut en abuser et en user comme bon lui semble. Les Américains l’ont compris, les Français toujours pas.

Le Français coincés entre une Police qui se militarise, et une Armée que certains voudraient voir du côté des gentils, n’ont rien à attendre du possible retour d’un Homme providentiel issu de l’Armée, dont le prestige de l’uniforme servira à masquer de futures turpitudes, pour les populations civiles, livrées ainsi à la seule force des armes et à la seule volonté de ces dernières . Pour l’heure une seule option s’affiche donc :  Aides toi et le ciel t’aidera !

LE LUPUS

« La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir »

La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir.

Nicolas Berdiaev (1874-1948) – Royaume de l’esprit et Royaume de César


La liberté est l’énergie créatrice intérieure de l’homme. Par la liberté, l’homme peut créer une vie toute nouvelle, vie nouvelle de la société et du monde.

Mais ce serait une erreur de considérer en l’occurrence la liberté comme une causalité intérieure. La liberté se trouve en dehors des rapports de causalité. […] La liberté vient d’un autre monde ; elle contredit la loi de ce monde et la renverse.

Il est également erroné de ne voir dans la liberté qu’un moyen pour l’établissement d’un ordre social collectif et de la considérer comme dépendant exclusivement de l’ordre social. Nous verrons que c’est de la conception formelle ou réelle de la liberté que dépendent les antinomies de la liberté dans la vie sociale.

La liberté qui devient trop facile, qui n’exige plus de lutte héroïque, dégénère et perd sa valeur. La liberté dégénérée ne s’exprime que dans la conscience négative du fait que je ne subis pas de contrainte. L’expression extrême de la liberté dégénérée, c’est le: « Laissez-moi tranquille. »

La liberté n’est nullement la facilité ; la liberté est difficile et lourde à porter. La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir.

Les libéraux considèrent habituellement la liberté comme un droit et non comme un devoir ; pour eux la liberté est synonyme de facilité et d’absence de contraintes. C’est ainsi que la liberté se transforme en un privilège des classes dirigeantes.

Dans un sens plus profond, la liberté est la majorité de l’homme, la conscience du devoir envers Dieu de se comporter comme un être libre et non comme un esclave. La conception héroïque de la liberté est contraire à la vieille conception libérale. La liberté présuppose une résistance ; elle est une manifestation de force.

Pour ne pas être purement formelle, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen devrait être également une déclaration des devoirs de l’homme et du citoyen. Et l’accent devrait être mis sur l’homme, en tant qu’être spirituel, ce que l’on n’a généralement pas fait dans les révolutions politiques.

On sait trop bien que dans les démocraties il peut ne pas y avoir du tout de véritable liberté. Dans la démocratie jacobine, inspirée de Rousseau, peut s’affirmer le principe de l’État totalitaire, l’absolutisme de la souveraineté populaire. Dans les démocraties capitalistes l’argent et une presse vendue peuvent gouverner la société en éliminant la liberté réelle.

Et tout ceci alors que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen a des origines religieuses: elle est née de l’affirmation de la liberté de conscience par la Réforme. Mais par la suite on s’est éloigné de cette source religieuse. Aussi, les âmes non-libérées intérieurement ont-elles créé de nouvelles formes de société servile.

EN BANDE SON :

 

 

Source

Like (13)
Loading...
13
Yves Sevy
merci Claude la continuité sur mon VK bonne journée toujours très intéressant
2
2
15 December, 11:39 am
Xavier Tonon
la france est mal baré
15 December, 15:00 pm