Tribunal militaire George W. Bush : Jour 1.
Par Michael Baxter, le 11 décembre 2021.
Source :
https://realrawnews.com/2021/12/george-w-bush-military-tribunal-day-1/
Mercredi 8 décembre
Les officiers chargés de juger l'affaire militaire contre George W. Bush se sont assis en silence tandis que l'accusé, menotté aux poignets et flanqué de chaque côté d'un policier militaire en uniforme, entrait dans la salle d'audience sud de GITMO et prenait place aux côtés de son avocat, David D. Aufhauser, à la table de la défense. À côté d'eux, une foule d'avocats et de parajuristes en costumes sombres et cravates sombres, un conclave d'esprits juridiques engagés apparemment pour intimider le procureur militaire, le contre-amiral Darse E. Crandall.
Avant de se lancer dans une déclaration d'ouverture de près de 3 heures, le contre-amiral Crandall a assuré à toutes les personnes présentes que le JAG et l'OMC avaient vérifié de manière exhaustive l'impartialité du panel, pour un procès équitable. Il a toutefois fait remarquer que sur les 250 officiers que le JAG avait interrogés, seuls trois d'entre eux n'avaient pas de préjugés ou d'animosité envers l'ancien président.
"Nous avons dû faire des entretiens approfondis parce qu'il était presque impossible de trouver des officiers dont la vie n'avait pas été affectée d'une manière ou d'une autre par les crimes du défendeur", a dit le contre-amiral Crandall, provoquant une objection.
Aufhauser a fait valoir que le commentaire du contre-amiral Crandall était suffisamment incendiaire pour entacher le panel, et a demandé un vice de procédure.
"Ma remarque n'était pas malveillante, mais factuelle, M. Aufhauser. Cette affaire sera poursuivie sans passion ni préjudice, et il n'y aura pas de vice de procédure", a répondu le contre-amiral Crandall.
Il a déclaré que les preuves du JAG prouveraient de manière démonstrative que George W. Bush, alors qu'il était le 43e président des États-Unis, a sciemment commis de multiples actes de trahison envers la nation et son peuple, et que ces transgressions, qui comprenaient des crimes de guerre et la conspiration avec des gouvernements étrangers hostiles, ont contribué à la mort de 8 793 soldats en Irak et en Afghanistan.
"Les preuves montreront que Bush a profité massivement de ses guerres illégales", a déclaré le contre-amiral Crandall, "et c'est en partie pour cela que nous demandons un chef d'accusation de meurtre pour chaque vie perdue pendant ces guerres. Regrouper les décès en un nombre inférieur d'accusations marginaliserait les vies perdues, les familles détruites".
Pendant qu'il parlait, George W. Bush était assis en silence à côté de son avocat, un sourire distant sur son visage ridé. De temps en temps, il hochait la tête, mais, apparemment sur les conseils de son avocat, il restait immobile et tranquille.
Aufhauser n'était pas aussi tranquille, sa voix endiablée résonnant dans toute la salle, alors que le contre-amiral Crandall déclarait qu'il allait prouver au-delà de tout doute que Bush avait menti sur le nombre de personnes qui avaient péri dans les tours Nord et Sud du World Trade Center. Le JAG, a-t-il dit au panel, avait des preuves qui contredisaient directement la narration officielle.
"On nous a fait croire que 2 997 personnes sont mortes lorsque les tours sont tombées. C'était un mensonge pour adoucir le choc, pour ainsi dire. Le véritable chiffre se situe entre 6 950 et 7 000, et lorsque nous commencerons à discuter des preuves et à présenter les témoins vendredi, vous verrez comment nous sommes arrivés à ce chiffre. Vous entendrez un enregistrement audio de Bush, avec sa propre voix et ses propres mots, discutant avec son personnel supérieur des raisons de cacher la vérité", a déclaré le contre-amiral Crandall.
"Qu'est-ce que c'est ?" a déclaré Aufhauser. "Même le rapport de la Commission du 11/9 a exonéré mon client de toute responsabilité pour le 11/9. Des pertes de vies tragiques, oui, mais pas la faute de mon client".
"Votre client a commandé le rapport. Il montre du doigt tout le monde sauf lui et Cheney. Nos preuves prouveront que le rapport est rempli d'inexactitudes et de sophismes pour détourner la responsabilité de l'accusé", a déclaré le contre-amiral Crandall. "L'accusation prouvera également qu'aucun avion n'a frappé le Pentagone, et que le vol 93 d'United Airlines a été abattu sur ordre de Bush et Cheney. La responsabilité ne s'arrête pas là".
Les pertes tangibles au-delà de la mort sont évidentes et massives, a-t-il dit, et il a mis le tribunal en pause jusqu'à vendredi matin.
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