Tribunal militaire George W. Bush : Jour 3, Partie I.
Par Michael Baxter, le 15 décembre 2021.
Source :
https://realrawnews.com/2021/12/george-w-bush-military-tribunal-day-3-part-i/
Le contre-amiral Darse E. Crandall a ouvert la séance de lundi en lisant une note manuscrite que Dick Cheney avait remise à George W. Bush en juin 2001. Des experts en analyse de la calligraphie ont vérifié que le texte et la signature étaient bien ceux de Cheney.
"Conformément à notre entretien de mardi, j'ai contacté des contacts. Ils sont partants si le prix est bon. Ils veulent beaucoup d'argent. C'est insignifiant comparé à ce que nous allons gagner sur le long terme. La moitié à l'avance, l'autre moitié quand ce sera fait. Nous devrions nous rencontrer pour déjeuner bientôt à New York ou à Washington", a lu le contre-amiral Crandall.
Au bon moment, l'avocat de Bush, David Aufhauser, a contesté l'authenticité de la lettre, exigeant de savoir comment le JAG était entré comme par magie en possession d'un bout de papier vieux de plus de 20 ans et soutenant que le message était si nébuleux qu'aucune personne saine d'esprit ou intelligente ne pouvait en déduire une intention criminelle.
Aufhauser transpire, essuie la sueur de son front et semble visiblement troublé. Sa journée n'avait pas commencé sur une bonne note. Avant le procès, il a admis au contre-amiral Crandall que son expert en criminalistique numérique avait authentifié la microcassette présentée comme preuve vendredi et concédé que les voix sur la bande étaient "probablement" celles de Rumsfeld, Bush et Cheney.
Il a regardé la note et l'a qualifiée de " poulet grillé ".
"Votre client n'est pas doué pour détruire des preuves", a dit le contre-amiral Crandall. "Ceci a été trouvé parmi d'autres preuves saisies dans son ranch de Crawford. Ecoutez, cette commission admet librement que Cheney a planifié le 11 septembre. Bush n'a certainement pas le cerveau pour le faire. Jusqu'à ce que nous attrapions Cheney, et nous l'attraperons, nous ne saurons pas tout. Mais Bush avait l'autorité finale, et il a abusé de son autorité pour faire la guerre à ce pays et au monde. Le panel, pas vous, M. Aufhauser, décidera quelles preuves sont valables. Vous avez eu la chance d'entendre toute la bande ; le panel mérite ce privilège".
Il reprend l'enregistrement :
Cheney : "Moins vous en savez maintenant, mieux c'est. Déni plausible. Vous devez juste croire que je sais ce que je fais, George".
Rumsfeld : "Il faut agir sur plusieurs fronts. Je ne veux pas être celui qui devra expliquer pourquoi il manque 2 300 milliards de dollars, ni où ils sont allés".
Cheney : "Aucun de nous n'aura à expliquer quoi que ce soit".
Bush : "Et si vos amis étrangers foutent tout en l'air, Dick ? Dans tout plan, un million de choses peuvent mal tourner. Nous ne voulons pas nous faire mordre le cul si ça tourne mal".
Cheney : "Faites-moi confiance, j'aurai prévu toutes les éventualités. S'il y a un accident, nous pouvons utiliser un petit tir ami pour finir le travail et le dissimuler. Ce ne serait pas différent de ce que Clinton a fait en 1996".
Bien que Cheney ne se soit pas étendu sur ce qui s'est passé en 1996, Real Raw News pense qu'il faisait référence au crash du vol TWA 800 en juillet de cette année-là.
Bush : "Fais-le bien, Dick, fais-le bien".
Le contre-amiral Crandall a arrêté la bande et a mis le tribunal en pause jusqu'après le déjeuner.
(Je publierai la 2ème moitié du tribunal de lundi ce soir).
